Slider

RGF

 

  sortie Janvier 2017 sur e-motive records

 

Renaud GARCIA-FONS : Contrebasse cinq cordes
David VENITUCCI : Accordeon
Stephan CARACCI : Vibraphone, Batterie

Il fallait bien qu’un jour l’infatigable voyageur Renaud Garcia-Fons repasse par sa ville natale, Paris, capitale cosmopolite. A cette cité-carrefour, point de rencontre d’artistes de toutes nationalités, le contrebassiste franco-espagnol consacre son nouvel album « La vie devant soi », le titre même du livre d’Ajar-Gary qui conte « ce lien extraordinaire entre un petit orphelin arabe et une mamma juive ».

Pour ce projet, Renaud Garcia-Fons, s’est entouré de David Venitucci (accordéon) et Stephan Caracci (vibraphone et percussions), deux complices en innovation, avec comme fil conducteur cette idée, fondamentale pour lui, de « créer une sorte de musique de chambre, jouer ensemble, chercher les nuances, les textures de sons, en partant de l’acoustique ».

Connu pour sa maîtrise du flamenco, ses échappées vers l’Inde ou l’Orient, son amour du bassin méditerranéen, Renaud Garcia-Fons avait envie d’autre chose, en remontant ainsi le temps d’une ville aux multiples facettes, en délaissant la géographie pour privilégier la chronologie, de l’école française de la fin XIXe au jazz parisien. « Ce serait réducteur de dire que je ne fais que des musiques méditerranéennes, orientalisantes. Mon bagage n’est pas fait que de ça. J’ai écouté Satie et Debussy avant d’écouter Munir Bashir… »

La preuve avec ces onze scènes subtilement parisiennes, en autant de clins d’œil à Prévert, Doisneau ou Michel Simon, du trépidant Montmartre en courant à l’élégance nostalgique de Le long de la Seine. Un voyage entre groove et poésie, gouaille et nostalgie… une ode à l’humain.
Jean-Stephane Brossé

 

Entre suspense de thriller et joyeux vagabondage les syncopes vivaces de ces trois là mettent en musique le Paris des cartes postales et des films en noir et blanc.
Anne Berthod - Telerama